Sous la direction de Nicolas REVEYRON, professeur d'histoire de l'art et d'archéologie du Moyen Age à l'Université Lyon II-Lumière, laboratoire ArAr UMR 5138, et directeur scientifique de l'association, les Amis de la Basilique organisent chaque année, le premier week-end d'octobre, les "Rendez-vous d'Automne" de Paray-le-Monial.

 

2023 - "L'enseignement, de l'Antiquité à nos jours"

Le colloque aura lieu le samedi 30 septembre et le dimanche 1er octobre, avec pour thème  "L'enseignement de l'Antiquité à nos jours". Le programme et les modalités d'inscription sont disponibles en cliquant ici.

Le dimanche 1er octobre matin, nous vous proposons une visite commentée de l'exposition consacrée à Thomas d'Aquin, présentée au musée du Hieron.

N'hésitez pas à nous contacter : 

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2022 - "Texte, image, illustration"
Le thème du colloque organisé les 1er et 2 octobre 2022 est "Texte, image, illustration". Ce sera l'occasion de couvrir une large période, de l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Il s'agira de mettre en relation le texte et l'image, ce que l'un peut apporter à l'autre.
 
Le programme et les détails concernant les modalités d'inscription sont disponibles ici
2021 - "Rites et pratiques religieuses en Bourgogne"

En 2021, le colloque est coorganisé avec l'Association Bourguignonne des Sociétés Savantes.

 

A colloque exceptionnel, modalités exceptionnelles :

- 15 conférences réparties le samedi et le dimanche matin.

- La possibilité de souscrire aux Actes de ce colloque.

 

Le thème ? "Rites et pratiques religieuses en Bourgogne".

La période ? De l'Antiquité à nos jours.

Le cadre ? L'ensemble de la Bourgogne au sens historique.

Des conférences liées à l'histoire régionale, à l'histoire de l'art, à l'histoire religieuse...

 

Le programme est disponible ici

2020 - "Reliques et pèlerinages"

Compte-tenu des restrictions sanitaires, ce colloque n'a pas pu avoir lieu. Mais vous pouvez retrouver en libre accès plusieurs publications liées au thème du colloque sur le Carnet de recherche de l'association, à l'adresse suivante :

https://carnetparay.hypotheses.org/category/articles-reliques-et-pelerinages

 

Reliquiæ : ce qui reste.

Le corps, un vêtement, le tombeau, un peigne liturgique, la trace d’un pas... tout fait relique, directement ou par contact. Les reliques possèdent une puissance rémanente qui, en l’absence du saint dont elle est consubstantielle, répond aux vœux des pèlerins par une intercession salvatrice, des petits miracles du quotidien à la guérison miraculeuse d’un mourant. Dans leurs humbles prières, les fidèles n’hésitent pas à gratter subrepticement la pierre du tombeau saint pour en rapporter chez eux une poussière chargée de pouvoir. Et il arrive même qu’on gratte, dans un manuscrit, la figure d’un saint pour en récupérer la peinture comme un talisman ou un remède, à prendre mêlé à une boisson ou de la nourriture. L’édifice religieux qui abrite la relique se charge lui-même de cette puissance, à en être spontanément illuminé jour et nuit, comme le montre Venance Fortunat au VIe siècle pour la cathédrale de Nantes. Relique insigne dans la Gaule chrétienne, la chape que saint Martin a partagée avec un pauvre a donné aussi son nom à la petite église qui la contenait : la chapelle.

15 010 Reliquaire de Saint Blaise MILLOT fils

Insignes ou modestes, les reliques attirent des fidèles en demande de secours surnaturel. Dès lors qu’ils quittent leur habitation pour gagner l’église du saint, ils deviennent pèlerins. Ils inscrivent ainsi leur histoire personnelle dans le grand livre de l’humanité. Le pélerinage est en effet le propre de l’homo viator, l’homme voyageur. Il est aussi l’image de la vie qui est parcourue du berceau au tombeau comme un chemin, et pour lequel il faut préférer un cheminement difficile et périlleux, gage d’un accès au Paradis, au parcours facile et voluptueux qui conduit, lui, en enfer. Aux grands pèlerinages qui ont structuré le monde chrétien – Rome, Compostelle, Terre Sainte – durant le Moyen Âge répondent aujourd’hui les itinéraires ressuscités de leur effacement, comme les Routes de Saint-Jacques, ou les créations contemporaines, comme les chemins de « Chemins de saint Colomban ». Une nouvelle manière de se redécouvrir.

Nicolas Reveyron

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2019 - "Châteaux et Palais"

Palais et châteaux, deux histoires monumentales entremêlées. Construites sur le mont Palatin, qui a donné le mot palais (Pfalz, palace, palazzo, palacio), les demeures des empereurs romains réunissaient dans leurs murs l’habitation, la religion, la culture, le sport et le pouvoir. Au IXe siècle encore, Charlemagne confiait à sa chapelle les archives de l’empire et aux thermes d’Aix ses heures d’exercices physiques. Les empereurs germaniques, les rois des royaumes d’Europe ont conservé l’union architecturale du politique et du religieux.

ChateauduBanchet

Château du Blanchet - Chateauneuf (71)


D’origine plus récente, le château est né avec la féodalité, commençant modestement par des constructions de bois sur motte. Edifiés sur de plus grandes dimensions et augmentés d’une chapelle castrale (comme à Châteauneuf), les châteaux de pierre dominaient de petits territoires ou de plus vastes contrées, ils gardaient aussi des passages routiers, des ponts, des cols, des gués… Au XVe siècle, on a construit encore de vastes châteaux inutiles – l’artillerie les a rendus obsolètes – pour maintenir intact l’imaginaire du bon vieux temps. Emblème du pouvoir seigneurial, la vieille tour du Moyen Age a pu être utilisée jusqu’aux XVIIe et XVIIIe siècles, où elle a été parfois incorporée au château classique ou a servi aux grands nobles de décor monumental pour rendre la justice.
Le Charolais et le Brionnais sont riches en vestiges de châteaux et en belles demeures. Même après leur disparition, les châteaux ont encore beaucoup à nous apprendre.


Nicolas Reveyron

 

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2018 - "Ubi Caritas : les établissements de soins au Moyen Âge"

 

Dans l'Antiquité chrétienne, la caritas, c'est-à-dire l'amour du prochain, fait passer la sollicitude envers les faibles et les malades de la sphère privée au domaine public. Le cadre institutionnel de ce qui deviendra l'hôpital est défini dans le code Justinien au VIe siècle. L'accueil des voyageurs, les soins donnés aux malades et l'assistance envers les indigents font partie des objectifs que l'Église se fixe très tôt (canon LXXV du concile de Nicée, 325). Dès le haut Moyen Age, les évêques ont l'obligation et créer et d'entretenir dans leur ville un hôpital : le xenodochium. Celui de Césarée de Cappadoce, fondé vers 370 par saint Basile, évêque de la ville, nous est connu grâce à une description de Grégoire de Nazianze. Dans le monde monastique, l'accueil des pauvres et le soin des malades sont un devoir sacré. Selon la règle de saint Benoît (VIe siècle), "Il faut avant tout et surtout se préoccuper de l'assistance aux infirmes, de manière à les servir exactement come on servirait le Christ en personne, car il a dit : j'étais malade et vous m'avez visité".

F.-O. Touati a relevé la présence dans le monastère de Cormery (Touraine) d'un hospitalarius et d'un médecin, nommé Gérard dès les années 1020-1040. Comme tout établissement clunisien, le prieuré de Paray-le-Monial possédait une infirmerie, qui devait normalement se trouver au sud-est de la basilique, en arrière de l'église mariale, avant d'être transférée à l'ouest à l'époque moderne. Apparus aux XIe-XIIe siècles, des ordres hospitaliers comme ceux de Saint-Jean de Jérusalem et de Saint-Lazare de Jérusalem, liés aux croisades, ou celui de Saint-Antoine-en-Viennois, se consacrent à des soins médicaux plus spécialisés, les blessures de guerre, la lèpre, le “feu saint Antoine” ; de ces vocations naîtra la médecine moderne. Les hospitaliers de Saint-Antoine vont rapidement s'étendre à toute l'Europe, appelés par les autorités locales pour leur compétence. Ils posséderont de nombreuses maisons, notamment à Lyon et, en Bourgogne du sud, à Mâcon et à Chalon. Des descriptions précises nous permettent de restituer les bâtiments de soins et leurs agencements.

Nicolas Reveyron.

 

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2017 - MONACHISME AU FEMININ


En Occident, le monachisme a très tôt concerné à la fois les hommes et les femmes, intégrés parfois même dans des communautés mixtes. Après une période de rejet, au Xe siècle, le monachisme féminin a connu une véritable Renaissance au XIe siècle, dont le monastère de Marcigny fondé par Hugues de Semur, le premier monastère de femmes clunisien, est un exemple emblématique. Entre les moines et les moniales, la principale différence de vie réside dans l’accès à la prêtrise, réservée aux seuls moines. De ce fait, les monastères de moniales, dirigés par une abbesse ou une prieure, sont aussi desservis par des moines-prêtres qui assurent les fonctions liturgiques.

Comme le montre encore l’histoire de la Sainte-Trinité de Marcigny, les relations entre les deux groupes ne sont pas toujours empreintes d’aménité. La proximité physique des moniales et des moines-prêtres a rendu nécessaires des aménagements particuliers dans les monastères et tout particulièrement dans l’église. Il importait que les femmes assistent aux messes dites par des hommes et bénéficient des actions comme la confession, la communion, etc. Il en a résulté, en architecture, des systèmes de circulation internes à la fois complexes et efficaces, qui se lisent encore clairement dans bon nombre de monastères médiévaux.

Nicolas Reveyron        

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2016 - ARCHITECTURE ET LITURGIE AU MOYEN AGE

 

Au Moyen Age, les églises sont d’abord des lieux de vie, pour le clergé comme pour les fidèles. A l’autel, dans le sanctuaire, dans les saints Sépulcres, dans les chapelles hautes, dans les oratoires souterrains, se déroulent des actions liturgiques et des cérémonies si riches en objets de culte, en vêtements liturgiques, en parures, en parfums, en chants… De grands programmes iconographiques accompagnent la liturgie et en forment souvent un commentaire théologique  : les tympans brionnais en sont un bel exemple. Mais à côté de ces solennités existent aussi des festivités populaires, bruyantes, dansantes, parfois même débridées, souvent tolérées, parfois rejetées. Quant aux pèlerinages, ils forment un indispensable - et souvent insupportable - moment de la vie de l’Eglise. Les églises médiévales fourmillent ainsi d’activités très diverses, solennelles ou bon-enfant, toujours très vivantes. Il y a donc un lien étroit entre l’architecture religieuse et la liturgie. La crypte ou le déambulatoire, par exemple, constituent des formules bien adaptées au culte des reliques. S’il est fort, ce lien n’est pas non plus exclusif et la création architecturale dépend d’autres intentions  : esthétiques, politiques, ecclésiologiques… Ainsi, la «  fausse vieille  » crypte  d’Anzy-le-Duc a pour finalité d’affirmer architecturalement l’ancienneté du culte local de saint Hugues de Poitiers, face à la conquête par Cluny du sud du diocèse d’Autun. De même, à Paray-le-Monial, le déambulatoire de la priorale est à la fois un souvenir d’Hugues de Semur, une traduction monumentale de la puissance parodienne et l’expression de l’appartenance à l’ordre clunisien.

Nicolas Reveyron

 

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2015 - LES TYMPANS ROMANS : LECTURE, ANALYSE ET CONSERVATION

Les tympans romans

06 0320 Musée du hiéron tympan Michalet éditTympan d'Anzy-le-Duc, musée du Hiéron

« Le tympan sculpté est l’un des principaux ornements de l’architecture romane. Il porte une haute signification, offerte aux fidèles qui entrent dans l’église et reçoivent ainsi un enseignement en image, facile à décrypter de premier abord. Cette signification est fondée soit sur les saintes écritures - il s’agit alors d’un discours généraliste, comme à Anzy-le-duc ou Montceaux-l’Etoile, soit sur un aspect particulier de l’histoire religieuse locale, comme au tympan de Semur-en-Brionnais figurant un épisode dramatique de la vie de saint Hilaire. Le tympan affiche donc l’identité historique et spirituelle de l’église. Mais le discours qu’il représente peut être plus complexe : on constate souvent une multiplicité de significations.

Malheureusement, ces très belles réalisations sculptées sont en danger. La pollution, la fragilité de la pierre, les désordres dans l’architecture, la malveillance... menacent l’intégrité de ces chefs-d’oeuvre. Le présent colloque vise à mettre en évidence toutes ces questions. Observer les tympans romans, aborder l’archéologie de l’image et traiter de la numérisation permettent de restituer le récit transmis par des sculptures très détériorées ».

Nicolas Reveyron

2014 - LES TERRITOIRES DU CIEL SAINTS ET SANCTUAIRES AU MOYEN AGE

On dit, depuis Jean Chrysostome, que chaque messe et chaque office chanté sur terre est accompagné, au ciel, par les chants des anges. De fait, dans la pensée médiévale, les saints et les anges accompagnent la vie des fidèles. L’assemblée qu’ils forment au ciel se reflète dans la géographie terrestre : villes et villages portent nombreux le nom d’une sainte, d’un saint ou d’un archange.

Cette géographie, qui mêle parfois les bois et les champs à la sainteté, possède une haute signification : Bois-Sainte-Marie invoque la Vierge protectrice, Saint-Germain-en-Brionnais évoque un grand évêque d’Auxerre, Saint-Sernin-des-bois est le jumeau de Saint-Saturnin-des-bois, devenu Vauban … Mais elle représente aussi un réseau serré de relations : les Saint-Martin ne sont pas toujours étrangers à Autun, les Saint-Pierre peuvent renvoyer à Cluny et Sainte-Radegonde, en visite dans le Morvan, vient de Poitiers...

Malgré une réelle ampleur, qui inclut des saints rares, comme Laroche-Saint-Cydroine ou Saint-Point, la toponymie ne reflète pas l’extraordinaire diversité des saints honorés dans des sanctuaires dispersés sur le territoire, petite église au milieu des champs ou grande basilique urbaine. Les saints ont suscité des dévotions très locales ou, comme Lazare ou la Madeleine, des pèlerinages de grande ampleur : installés sur des voies de circulations héritées souvent des aménagements romains, ils mesurent leur popularité à l’échelle de l’Europe médiévale.

Mais dans tous les cas de figures, et encore plus nettement dans les petits sanctuaires épargnés par les changements de mode, voire dans les sites naturels à peine aménagés comme les sources guérisseuses, apparaissent d’émouvantes traces de dévotion, qui nous parlent de l’espoir des pélerins ou du bonheur des fidèles exaucés. Ainsi, Paray-le-Monial possède encore un émouvant sanctuaire à répit, Notre-Dame-de-Romay, où les enfants morts-nés retournaient à la vie juste le temps de recevoir le baptême.

Nicolas Reveyron

2013 - Bêtes, monstres et animaux fantastiques dans l'art médiéval
v 2013

Rémy Cordonnier, Hélène CAMBIER, Nathalie Le Luel, Jacqueline Leclercq-Marx, Nicolas Reveyron, Jean Noël BARNOUD, Bernard DURAND, Aurélien MICHEL

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2012 - Tableaux de la vie monastique : les travaux et les heures
v 2012

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2011 - Les moines et la mort au Moyen Âge - I
v 2011

N. Reveyron, E. Lorans, C. Treffort, S. Bully, Y. Codou, P. Ganivet, D. Prigent

  • Les monastères sont des lieux de vie. Aussi la mort n’en est-elle pas absente. La commémoration des morts occupe une part significative de la vie monastique, depuis la lecture du nécrologe, le matin, au chapitre, jusqu’aux grandes cérémonies qui font mémoire des défunts de l’abbaye, dans l’avant-nef de l’abbatiale de Cluny par exemple.
  • Au Moyen Age central, la confiance dans le pouvoir d’intercession des moines par leur prière poussent certains laïcs proches de mourir à prendre l’habit monastique, afin de bénéficier par la suite, en tant que moine, des prières de la communauté.
  • Mais la mort au monastère, c’est aussi l’accompagnement des mourants. Dans le monde clunisien, l’ecclesia beatae Mariae, appelée couramment chapelle de la Vierge, de la Madeleine ou de l’infirmerie (bien connue à Paray-le-Monial grâce à l’archéologie et aux textes), joue un rôle considérable.
  • Dans ce temps d’accompagnement de la communauté, qui assiste le mourant en actes et en prières, s’exprime toute l’humanité de la vie monastique. La mort au monastère, c’est enfin les funérailles et l’inhumation. L’archéologie rend compte de ces moments dont les textes ne nous transmettent que les cérémonies se déroulant dans l’église.

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2010 - Coffres, grimoires et vieilles reliques
v 2010

J.-N. Barnoud, P. Chevalier, C. Magne, J. Rollier, A. Timbert, P. Pycke, B. Phalip, N. Reveyron

  • Une église est un lieu de vie, aujourd’hui comme hier. Les édifices médiévaux dont nous avons hérité, même riches de sculptures, de peintures et de vitraux, n’offrent qu’un pâle reflet de ce qu’ils étaient au Moyen Age.
  • Il faut les imaginer encombrés de constructions, de mobiliers et d’objets : autels, monstrances, retables, fonts baptismaux, bénitiers, statues, tentures, stalles, ambons, pupitres et lutrins, saints sépulcres, petits luminaires et grands candélabres, barrières, clôtures de choeur ou grilles de protection, horloges, tombes et tombeaux, reliquaires, ex-voto, trésors, souvenirs divers etc. De véritables musées, comme on en rencontre encore en Italie ou en Espagne.
  • Les siècles ultérieurs y ont apporté leur lot de meubles nouveaux, au gré des réformes liturgiques : chaire à prêcher, confessionnaux, tables de communion, chaises et bancs, prie-Dieu… Les aménagements, réaménagements et transformations n’ont laissé subsister que de belles pièces et des meubles modernes. {...} Les églises devaient ressembler plutôt à un Capharnaum, un bric-à-brac hétéroclite qui appartiennent à notre imaginaire.

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2009 - Hugues de Semur et l’Europe clunisienne
v 2009

G. Fishhof, R.-P. Lehner, Ch. Père, C. Magne, C. Reglero, B.Z. Szakacs, Ph. Racinet, B ; Phalip, J. Rollier, E. Armi, M. Nishida, M. Tokita Darling, L. Fiocchi, D. Hanquiez

  • À la suite des Grandes Heures du prieuré de Paray-le-Monial (2007), Paray-le-Monial dans le réseau clunisien (2008) nous abordons cette année le troisième volet de la trilogie avec le rôle du Grand saint Hugues en France et en Europe.

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2008 - Paray le Monial dans le réseau clunisien
v 2008

P. Chevalier, A. Maquet, V. Monnoyeur-Roussel, E. Bouvard, A. Nicolier , F. Chaléat

  • La trilogie 2007-2009 - Paray-le-Monial dans le réseau clunisien
  • Le prieuré de Paray-le-Monial, fondé par le grand oncle d’Hugues de Semur, est indissociable de l’abbatiat de saint Hugues. Donné à Cluny en 999, il est indissociable aussi de l’histoire de Cluny, dont il constitue un pôle avancé vers l’ouest ; il est un des centres de distribution des rouleaux des morts dans toute l’Ecclesia cluniacensis.
  • Le prieuré de moniales de Marcigny, fondation majeure d’Hugues de Semur et de son frère (la Vie de saint Hugues par Gilon compare Marcigny et Cluny à une arche de Noé), structure avec Paray la présence clunisienne en Brionnais- Charolais, devenant une force de réorganisation du paysage monumental régional. A l’interface de trois évêchés, la région révèle aussi quelque chose de la complexité des réseaux clunisiens limitrophes.
2007 - Les grandes heures du prieuré de Paray le Monial
v 2007

A. Debreucq, G. Rollier, N. Reveyron, N. Stratford, H. Chopin, J.-N. Barnoud

  • Hugues de Semur et Paray-le-Monial - La trilogie 2007-2009
  • L’année 2009 marquera le neuvième centenaire de la mort d’Hugues de Semur, sixième abbé de Cluny. Né au château de Semur-en-Brionnais, descendant des fondateurs du monastère de Paray-le-Monial, fondateur lui-même du prieuré féminin de Marcigny, le personnage de saint-Hugues est indissociable de l’histoire du Brionnais et de Paray-le-Monial. Sous la forme d’une trilogie, les Rendez-vous d’Automne de 2007-2009 seront consacrés à Hugues de Semur et Paray-le-Monial : Les grandes heures du prieuré de Paray-le-Monial.
  • L’histoire monumentale du prieuré du Val d’Or reste à écrire. On l’avait longtemps crue perdue, irrémédiablement : les sources écrites étaient trop rares, sinon pour l’époque moderne, et si peu bavardes.
  • Depuis les années 1990, elle est sortie par bribes et par vestiges du sous-sol de l’église, des murs des bâtiments et des archives conservées.
  • Les Rendez-vous d’Automne se sont attachés à rendre compte des découvertes archéologiques et historiques, pour en livrer au grand public la substance. Le temps est venu aujourd’hui d’en présenter les “Grandes Heures”, pour reprendre une expression ancienne.
2006 - Sculpture médiévale en Charolais-Brionnais
v 2006

J. Rollier-Hanselmann, M. Guénot, V. Lassalle, A. Regon, G. RollierA. Regond, J. Rollier-Hanselmann, A. Vuillemard, G. Victor, G. Rollier

  • Du tympan de Chassenard aux chapiteaux supérieurs de Paray le Monial, la décennie écoulée a connu d’extraordinaires découvertes en matière de sculpture romane. Mais elles posent autant de questions au chercheur qu’elles apportent de plaisir au spectateur. Pourquoi cette formidable absence au tympan de Chassenard ?
  • Pourquoi ces sculptures étonnamment archaïques vers la fin du XIIe siècle à Paray le Monial ? Comment réinterpréter les grands ensembles brionnais comme Montceaux ou Anzy à la lumière des nouvelles problématiques iconographiques ?





2005 - Polychromie architecturale de l’époque romane au XIXème siècle
v 2005

A. Regond, J. Rollier-Hanselmann, A. Vuillemard, G. Victor, G. Rollier

  • Les églises romanes étaient-elles peintes ? Certes, on a souvent souligné de couleurs vives les lignes de l’architecture et la sculpture des chapiteaux ; mais certaines régions sont restées sensibles à la beauté de la pierre.
  • Au XV-XVIème siècle, on a parfois transformés radicalement les édifices romans en les badigeonnant des les plus diverses, pour les mettre au goût du jour à moindre frais et faire disparaître leur caractère…roman.
  • La chose se complique encore au XIXeème siècle avec des restaurations souvent excessives (on peint tout, on empâte tout), qui sont parfois des inventions pures et simples…
  • Pour débrouiller cette question difficile, les Amis de la Basilique romane de Paray-le-Monial ont fait appel à des spécialistes à la pointe de la recherche.
2004 - 1004/2004 : un millénaire à Paray le Monial
v 2004

N. Reveyron, A. Baud, G. Rollier, J. Tardieu, I. Paron, Fl. Renucci, P. Durix

  • La récente découverte, dans le sol de la basilique, d’une des premières églises monastiques de Paray-le-Monial a profondément renouvelé notre connaissance du prieuré et de son histoire monumentale. L’édifice que Gilles Rollier a dénommé « Paray II », avec son sanctuaire profond à triple abside et sa longue nef unique, remonte au XIème siècle. Les vestiges archéologiques s’accordent avec la date du 9 décembre 1004 à laquelle Courtépée place la consécration de la priorale parodienne par saint Odilon, abbé de Cluny.
  • L’année 2004 est dès lors apparue comme la belle occasion de renouer les fils d’un passé fondateur et de rétablir sur cette trame quelques épisodes d’une histoire qui se révèle peu à peu dans les monuments de Paray-le-Monial. On connaît mieux, maintenant, l’état du prieuré avant la construction de l’actuelle basilique : l’église du XIème siècle, l’avant-nef rajoutée dans les dernières décennies du même siècle, la chapelle Notre-Dame, dont les vestiges sont accolés à la chapelle des Damas-Digoine.
  • Les recherches de Kristina Krüger sur les avant-nefs sont un secours précieux pour comprendre la place essentielle de cette construction dans la spiritualité clunisienne – notamment la liturgie attachée à la mémoire des défunts ; or, il se trouve que Paray III, l’actuelle basilique, a conservé l’essentiel de ce dispositif dans le porche qui ouvre aujourd’hui face à la Bourbince. Avec la chapelle Notre-Dame qui joue un rôle si important dans la liturgie clunisienne, il évoque la vie quotidienne des moines dans leur église.
  • Mais le prieuré n’est pas perdu dans un désert. Il appartient à une terre, le sud de la Bourgogne ; il entre dans un réseau monastique - l’ecclesia cluniacensis - qui s’oppose lui-même à d’autres réseaux ayant tissé leur toile dans les mêmes espaces : l’analyse de ces implantations concurrentes, sujet du travail tout récent de monsieur Van Eeckhout, explique une bonne part de l’histoire monumentale parodienne. Le chantier de construction en explique une autre part, plus directement visible, depuis le choix des pierres, justifié par une originalité géologique locale, jusqu’à la construction – si lente !- de Paray III et les divers aménagements qui se sont succédés jusqu’au XVIIIème siècle.

Les actes du colloque sont en vente auprès de l'association

2003 - Le Moyen-âge en chantier
v 2003

N. Reveyron, A. Baud, G. Rollier, J. Tardieu, I. Paron, Fl. Renucci, P. Durix

  • À l’époque romane, tout commence par le chantier. L’architecte possède suffisamment bien ses modèles, par ailleurs peu complexes, pour s’intéresser d’abord au terrain : déblaiement, organisation de l’espace en fonction des édifices encore en place, évaluation de la résistance du sol, assainissement du terrain, aménagement des abords (chemin de charroi, zones de travail, loges…).
  • On connaît maintenant le rôle qu’a joué la vieille église Paray II et les conséquences que ces dispositions ont eues sur le plan et les élévations de la basilique actuelle. Heureuses conséquences, parfois : le simple désaxement du porche par rapport à la nef nous raconte à lui seul toute l’histoire du chantier de la vieille basilique et les intentions de saint Hugues à Paray, si près de Semur.
  • Vient très tôt le moment de mesurer l’espace, de délimiter au sol l’emprise de l’édifice à bâtir, de commencer à creuser les tranchées de fondation.
  • Le chantier, c’est des techniques, des machines, plutôt rares, des savoir-faire, des approvisionnements lointains ou proches…Le commerce de la pierre commence tôt au XIème siècle, notamment entre la Normandie et l’Angleterre. Le chantier, c’est aussi des hommes. Ils ont laissé les traces de leur passage : traces des outils de taille, marques lapidaires, mais aussi erreurs, maladresse, fantaisies…L’analyse minutieuse des parements et des élévations laisse apparaître ce qu’a pu être l’organisation des équipes, les mésententes parfois, les collaborations, les difficultés insurmontables comme, dans la nef parodienne, cet arc tordu ou ce bandeau qui rejoint quelques centimètres trop bas l’emplacement qu’il devait atteindre.
  • Cette dimension culturelle est si fortement attachée à la pierre même qu’entre un édifice roman et une copie du XIXème siècle, il est impossible de se tromper.
2002 - Mottes, donjons et châteaux-forts
v 2002

M. Maerten, J.-M. Jal, P.Mouillebouche, E. Laborier, P.Y. Laffont, Ph. Durand, A. Perrin

  • Les mottes, petits « châteaux » de bois sur tertre artificiel, se sont révélées un système de défense particulièrement performant qui s’est répandu du Xème au XIIème siècle sur toute l’Europe. Le développement du château de pierre répond autant à une logique militaire qu’à l’expression d’une position sociale, dominante évidemment.
  • Ce qui est vrai pour le bâtiment lui-même est vrai pour son implantation géographique. Avec la motte, c’est une nouvelle société, qualifiée couramment de « féodale », qui transforme complètement le vieux paysage carolingien : l’encadrement des hommes au plus près de chaque habitat et les possibilités offertes aux plus malins par ces places fortes vite construites de se tailler un pouvoir et une seigneurie, expliquent les sources de la forteresse. Plus tard (mais dès le XIème siècle dans l’ouest de la France), le réseau de châteaux de pierre se superpose à des logiques spécifiques : logiques militaires (défense locale, protection des frontières, surveillance des villes) , logique économique (garder le péage d’un pont, d’une route, d’un passage…déjà), logique politique (hiérarchiser les relations avec les vassaux)…
  • Dans tous ces domaines, les récentes recherches en Bourgogne du sud ont apporté beaucoup à la connaissance d’une région mieux illustrée par son architecture religieuse. Le besoin se faisait donc sentir de faire le point et de présenter un tableau de la recherche actuelle.
2001 - De la terre au ciel : les cryptes romanes
v 2001

P. Martin, B. Phalip, P. Chevalier, A. Maquet, D. de Larouzière, Fl. Margo, J. Tardieu, C. Lasnier, I. Auberson

  • On dira : venir parler de cryptes dans une région qui en est dépourvue, n’est-ce pas une gageure ? Justement pourquoi la Bourgogne du sud, région majeure de l’architecture romane, a-t-elle choisi d’autres formules que ce lieu souterrain de prière ? Et quelles autres formules ?
  • Pour la grande priorale de Paray-le-Monial, on a préféré développer un vaste déambulatoire. Plus au nord, Saint-Lazare d’Autun offrait un système très original, sans doute commandé par la forme de la liturgie pénitentielle, mais qui n’était pas non plus une crypte. En définitive, seule l’église d’Anzy-le-Duc, important site de pèlerinage, possède une crypte d’une belle ampleur ; mais son histoire monumentale apparaît particulièrement complexe.
  • On voit ainsi se dessiner une géographie de régions à cryptes comme le Berry, et d’autres qui en sont dépourvues, voire en rejette même l’idée, comme le cas de Lyon semble l’attester.

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1999 - De Paray à Cluny, 999 -1999
v 1999

M. le Doyen J. Richard, F. Neiske, M. Hillebrant, J.-N. Barnoud, G. Rollier, N. Reveyron.

  • Paray-le-Monial fête le millénaire de son rattachement à Cluny. Il y eut mille ans, le 5 mai, le prieuré de Paray-le-Monial était donné à Cluny. Son destin en fut transformé ainsi que celui du bourg monastique qui l’entourait, devenu ville importante.
  • D’après les rares documents qui nous sont parvenus. Le monastère de Paray-le-Monial fut fondé en 973 par Lambert, comte de Chalon, sur les conseils de Mayeul, abbé de Cluny, qui choisit l’emplacement. Pourtant le monastère ne fut pas, à l’origine, rattaché à l’ordre de Cluny. Resté indépendant il vécut selon la règle bénédictine et le comte Lambert, qui souhaitait en faire le tombeau de sa famille fit le nécessaire pour en assurer la subsistance grâce à de riches donations.


1998 - Le Renouveau des Etudes Romanes
v 1998

J.-N. Barnoud, G. Lemétayer, M. Kerr, G. Rollier, Ch. Sapin, M. Hamann, Mme Tokita-Darling, E. Armi, W. Berry

  • Le Brionnais et le Charolais sont, pour les amateurs d’art, une terre d’élection. Les historiens d’art et les archéologues le savent bien, l’hospitalité de la Bourgogne du Sud est une vieille tradition. On y rencontre le souvenir de grands pionniers comme K. J. Conant, M. et Ch. Dickson ou E. Sunderland. Tradition toujours vivante.
  • Depuis quelques décennies, de nombreux chercheurs se sont attachés à redécouvrir en Brionnais-Charolais les étapes des chemins du Roman, discrètement couverts par leurs haies de bocage. Ils sont venus de différentes régions de France , mais aussi de Pologne, d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, voire du Japon en la personne de Mme Masuyo Tokita-Darling.

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Les actes du colloque sont en vente auprès de l'association

1992 - Basilique de Paray-le-Monial : l’Histoire, l’Art, la Vie
v 1992

Doyen J. Richard, R. Pernoud, M. Pacaut, J. Morin, D. Grivot, M. Bouillot, A. Gaudillere, E. Magnien, M. Hillebrandt, C. Sapin, F. Nieske, W. Berry, H. Pepke-Durix, R. Oursel, J.-N. Barnoud

  • En 1992, était fêté le neuvième centenaire de la basilique : toute une année pour célébrer le monument, dans ses dimensions architecturales, artistiques et spirituelles. Les organisateurs se donnèrent alors un défi : organiser un colloque scientifique international autour de l’art roman, et particulièrement en charollais brionnais. Cette manifestation dura trois jours et rassembla 150 personnes passionnées.
  • La graine était semée et produisit de beaux fruits. Grâce au concours déterminant de Nicolas REVEYRON, professeur d'histoire de l'Art et d'Archéologie à l'Université Lyon II-Louis Lumière, CNRS 5138, IUF et directeur scientifique de l'association, les Amis de la Basilique organisèrent chaque année, le premier week-end d'octobre, les "Rendez-vous d'Automne" de Paray-le-Monial.