basiliquefleur2014   vue de nuit
                     Vue occidentale de la Basilique                      Vue de nuit depuis le sud
  • La basilique de Paray-le-Monial a été construite pour être l'église d'un prieuré bénédictin de l'ordre de Cluny :
    c'était donc une priorale sous le vocable de Notre-Dame.
  • Elle porte le titre de basilique du Sacré-Cœur depuis 1875, et depuis cette date, ce qualificatif a été unanimement adopté.
detail sculptechapiteau

Détail sculpté du déambulatoire

Chapelle rayonnante avec
un chapiteau représentant une sirène

peinture abside

Peinture de l'abside représentant le Christ en Majesté entouré du Tétramorphe

 Les Restaurations

gravure 01
gravure 02
echaffaudages

Echafaudage pendant les travaux de restauration

  • L’église fut rendue au culte en 1802 et fut peu à peu réparée par l’action conjuguée de la municipalité, des curés et des fidèles. La municipalité fit poser en 1809 un horrible clocher à bulbe que l’on voit sur tous les documents antérieurs à 1867.
  • En 1838 un rapport envoyé par l’architecte Charles Robelin, chargé de la réparation de la cathédrale d’Autun, décrivait pourtant une situation catastrophique et recommandait d'importants travaux.
  • L'action inlassable du maire, M. Hyacinthe de Chizeuil, finit par obtenir les moyens nécessaires aux réparations après l’inscription de l’église dans l’inventaire des monuments historiques dès 1842. En 1850, la Commission des Monuments Historiques désigna un jeune (il avait 31 ans), architecte spécialisé, Eugène Millet, qui dirigea des travaux considérables et spectaculaires à partir de 1856.
  • Millet appartenait à "l’école" de Viollet le Duc, dont la théorie était qu’il fallait restituer les bâtiments anciens tels qu’ils avaient été construits à l’origine (ou tels qu'ils auraient du l’être) et respecter l'unité de style. A Paray, les «transformations» les plus visibles, de nos jours encore, concernent le porche (que Millet reconstruisit presque entièrement) et les clochers, recouverts d'ardoises fort peu romanes. Le clocher central fut reconstruit à l'imitation de celui de Cluny.
  • Entre 1920 et 1950, pour se conformer à une "mode" destinée à retrouver la soi-disant pureté de l'édifice originel, l'intérieur de l'église fut entièrement décapé, ce qui provoqua la disparition de tous les décors antérieurs, à l'exception de la peinture du chœur dégagé et restaurée en 1935/1936.
  • L'ensemble ayant considérablement vieilli, un très important programme de restauration fut conduit par Frédéric DIDIER, architecte des monuments historique, entre 1998 et 2005.
vue nef apres restauration
Vue de la nef après la restauration

deambulatoir avant restaurationdeambulatoir apres restauration

Déambulatoire avant restauration

Déambulatoire après restauration